• Hippisme: portrait d'un mordu du Turf.

    PMU

    Retraité de la maçonnerie, Eusébio Vasquez a été contaminé par la passion du jeu dès ses 21 ans dans le Tarn-et-Garonne.

    Le champ de courses de la Bidane, avait revêtu son habit printanier ce lundi de Pâques à l'occasion de la traditionnelle réunion mixte organisée par la société hippique locale.

    La première de huit réunions proposées aux turfistes tout au long de cette saison 2010. Ce retour sur l'hippodrome de Langon, était synonyme de retrouvailles pour les « flambeurs » des guichets du Pari mutuel hippodrome (PMH). Parmi eux : Eusébio Vasquez. Ce fils de réfugié politique espagnol originaire de Torrico dans la province de Tolède a rejoint avec sa mère, son père, employé comme métayer à Coupas dans le Tarn-et-Garonne. C'était en 1946.

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    C'est à Valence-d'Agen que l'adolescent s'est pris de passion pour les courses. « J'avais acheté une moto d'occasion à un garagiste mordu de cheval. Il tenait un cinéma et possédait des galopeurs dans une écurie à Mont-de-Marsan. » Au guidon de sa moto, le jeune Vasquez se rendait sur les hippodromes de la région. Sa passion est montée d'un cran lorsqu'il a fréquenté le centre d'apprentissage de maçonnerie à Beaumont-de-Lomagne, en plein pays des trotteurs.

    Conseils auprès des pros

    Son arrivée en Gironde à Saint-Pierre-de-Mons plus précisément, en 1970 pour s'installer à son compte dans la maçonnerie, ne lui a pas fait perdre la passion du turf.

    Son point de chute se situait aux Vergers. « C'était un bel hippodrome dans un cadre bucolique en plein centre-ville, mais à cette époque de l'année, il était malheureusement souvent inondé. Sa piste ne correspondait plus à l'image de ce que le turfiste souhaite aujourd'hui. »

    Eusébio Vasquez « tournait » dans les hippodrome voisins : Miramont, Bazas, La Réole, Libourne. « À Libourne ça faisait une sortie pour le 1er mai. »

    Le turfiste qui ne manque aucune des réunions à la Bidane porte un jugement sur l'hippodrome de Langon. « C'est un très beau champ de courses doté d'une vue superbe ! » Parieur dans toutes les disciplines des courses, le Pierre-Montois, n'hésite pas de prendre conseil auprès des professionnels avant de jouer. « Ceux qui viennent de loin ne vienne pas pour rien. Je leur demande simplement si le cheval est en forme et s'ils ont une chance de rentrer aux balances. C'est souvent gagnant. »

    Le retraité trouve bonne l'initiative de regroupement de la société des courses de Langon avec celle de Libourne. « Je souhaite qu'un jour les courses de la Réole se déroulent à la Bidane. Comme jadis les Vergers, l'hippodrome de Mijéma ne correspond plus à ce qu'attendent les professionnels et les turfistes. »

     

    Source: Sud-ouest.fr


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